Mulette perlière
Margaritifera margaritifera (Linnaeus, 1758)
- 8 081 observations
-
190
communes -
312
observateurs -
Première observation
1839 -
Dernière observation
2023
Titre | Auteur | ||
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Clef des Bivalves d'eau douce de Nouvelle-Aquitaine | SLEM | ||
Description :
Date : 2024-04-14 |
Abjat-sur-Bandiat - Affieux - Ahun - Aix - Alleyrat - Ascain - Aubazines - Augères - Augne - Azat-Châtenet - Banize - Benayes - Bersac-sur-Rivalier - Blond - Bourganeuf - Brantôme en Périgord - Bugeat - Bujaleuf - Bussière-Galant - Chamberet - Chamboulive - Champs-Romain - Chanteix - Châteauneuf-la-Forêt - Châteauponsac - Châtelus-le-Marcheix - Chavanat - Chaveroche - Colondannes - Condat-sur-Ganaveix - Confolent-Port-Dieu - Couffy-sur-Sarsonne - Coussac-Bonneval - Crozant - Croze - Domeyrot - Douchapt - Dournazac - Droux - Estivaux - Eyburie - Eymoutiers - Eyrein - Faux-la-Montagne - Faux-Mazuras - Feyt - Firbeix - Flayat - Fursac - Gartempe - Gentioux-Pigerolles - Gimel-les-Cascades - Gioux - Glanges - Glénic - Grand-Brassac - Hautefage - Janaillat - Jumilhac-le-Grand - Lacelle - La Chapelle-Taillefert - Lafat - La Nouaille - La Pouge - Laroche-près-Feyt - Le Chalard - Le Grand-Bourg - Le Lonzac - Le Monteil-au-Vicomte - Les Angles-sur-Corrèze - Les Billanges - Lisle - Lourdoueix-Saint-Pierre - Maisonnisses - Malleret-Boussac - Marnay - Marval - Masléon - Meilhards - Mendionde - Merlines - Mestes - Meuzac - Mialet - Monestier-Merlines - Montaner - Montboucher - Montgibaud - Moutier-d'Ahun - Moutier-Rozeille - Nantheuil - Naves - Nedde - Néoux - Neuvic-Entier - Nontron - Palisse - Pensol - Pérols-sur-Vézère - Perpezac-le-Noir - Peyrelevade - Peyrissac - Ponson-Debat-Pouts - Ponson-Dessus - Pontarion - Pontcharraud - Rempnat - Royère-de-Vassivière - Sadroc - Sagnat - Saint-Agnant-de-Versillat - Saint-Amand-Jartoudeix - Saint-Angel - Saint-Bonnet-Briance - Saint-Bonnet-de-Bellac - Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle - Saint-Bonnet-près-Bort - Saint-Christophe - Saint-Dizier-Masbaraud - Sainte-Anne-Saint-Priest - Sainte-Féréole - Sainte-Feyre - Saint-Éloi - Saint-Étienne-aux-Clos - Saint-Exupéry-les-Roches - Saint-Fiel - Saint-Frion - Saint-Front-la-Rivière - Saint-Geniez-ô-Merle - Saint-Georges-la-Pouge - Saint-Georges-Nigremont - Saint-Germain-Beaupré - Saint-Germain-Lavolps - Saint-Germain-les-Vergnes - Saint-Hilaire-la-Plaine - Saint-Hilaire-le-Château - Saint-Hilaire-les-Courbes - Saint-Hilaire-Peyroux - Saint-Jean-de-Côle - Saint-Jean-Ligoure - Saint-Junien-la-Bregère - Saint-Léger-Bridereix - Saint-Léonard-de-Noblat - Saint-Marc-à-Loubaud - Saint-Martial-le-Mont - Saint-Martin-Sainte-Catherine - Saint-Mathieu - Saint-Méard - Saint-Merd-la-Breuille - Saint-Pardoux-la-Rivière - Saint-Pardoux-le-Neuf - Saint-Pardoux-le-Vieux - Saint-Pardoux-l'Ortigier - Saint-Paul-la-Roche - Saint-Pée-sur-Nivelle - Saint-Pierre-Bellevue - Saint-Pierre-Chérignat - Saint-Pierre-de-Côle - Saint-Pierre-de-Frugie - Saint-Priest-de-Gimel - Saint-Priest-Palus - Saint-Saud-Lacoussière - Saint-Sébastien - Saint-Silvain-Bas-le-Roc - Saint-Silvain-Montaigut - Saint-Sulpice-les-Champs - Saint-Vaury - Saint-Victor-en-Marche - Saint-Victour - Saint-Ybard - Saint-Yrieix-la-Perche - Salon-la-Tour - Sardent - Sauviat-sur-Vige - Sornac - Soubrebost - Soudaine-Lavinadière - Sussac - Tarnac - Thauron - Tocane-Saint-Apre - Treignac - Ussel - Uzerche - Val-d'Oire-et-Gartempe - Vallière - Verneuil-sur-Vienne - Vicq-sur-Breuilh - Vidaillat - Vitrac-sur-Montane
Informations espèce
L. < 110 mm [120 max], H. 45 mm, E. 25 mm. Coquille allongée, souvent réniforme ; périostracum brun chez les jeunes et noir chez les adultes. L’umbo, non proéminent, est généralement très érodé avec des rides peu prononcées souvent peu visibles chez l'adulte. L’intérieur des valves est nacré avec des reflets. La nacre est blanche ou teintée de rose, avec fréquemment des points lacrimiformes. L’emplacement des muscles adducteurs est bien visible, l'antérieur est réniforme. La charnière présente une dent postérieure latérale vestigiale et des dents pseudo-cardinales, une sur la valve droite et deux sur la gauche, la postérieure étant moins développée. La partie postérieure du corps, qui comprend les pores inhalant et exhalant, est située sur la partie la plus longue de la coquille. Le pied se situe dans la partie antérieure. Le pied est blanc et très développé, pouvant sortir au point d’atteindre la taille de la coquille. Il n’y a pas de véritable siphon, les ouvertures inhalante et exhalante sont uniquement séparées par un épaississement du manteau dans sa partie postérieure.
Cette espèce protégée, rare et menacée bénéficie d'un Plan National d'Actions.
Convention de Berne : Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne) : Annexe III | Directive Habitat : Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune-Flore) : Annexe II | Directive Habitat : Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune-Flore) : Annexe V | Liste rouge européenne : En danger critique | Liste rouge mondiale : En danger | Liste rouge nationale : En danger | Plan national terminé : Plan national terminé | Priorité action publique nationale : Prioritaire | Protection nationale : Liste des mollusques protégés sur l'ensemble du territoire français métropolitain : Article 2 | Réglementation sans objet : Liste des espèces animales et végétales à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu'après avis du Conseil national de la protection de la nature : Annexe 1 | SCAP nationale : Espèce ou habitat non expertisé. | Sensibilité nationale : Département et maille 10 x 10 km | Sensibilité régionale : Département et maille 10 x 10 km | ZNIEFF Déterminantes : Déterminante ZNIEFF
Non endémique
La Mulette perlière affectionne les cours d’eau sur terrains siliceux, avec une faible profondeur (Gitting et al. 1998), du courant modéré et une eau oligotrophe limpide. La concentration en calcium doit être inférieure à 10 mg.L-1. De fait, la Mulette perlière caractérise les cours d’eau oligotrophes des massifs anciens. La variété des habitats est grande. Les biefs de moulins constituent parfois des milieux de choix grâce à la pérennité des conditions hydrologiques, à l’origine de grandes concentrations d’individus. Elle se trouve en faciès lotique avec une préférence pour les courants laminaires peu turbulents qui offre une stabilité d’écoulement. Les cours d’eau trop rapides peuvent être traumatisants pour cette espèce sédentaire (G. Cochet in Bensettiti & Gaudillat 2002). Les adultes se trouvent à des profondeurs comprises entre 0,5 et 2 m, parfois plus (Ziuganov et al. 1994). Hastie et al. (2000) en Écosse observent des conditions optimales à des profondeurs de 0,3 à 0,4 m pour un courant de 0,25 à 0,75 m.s-1. Boycott (1936) donne un maximum de 1 à 1,4 m de profondeur. En Suède, des individus ont été trouvés entre 0,1 et 2 m de profondeur dans les conditions hors crues des rivières (Hendelbreg 1961 ; Björk 1962).
Nord de l’Europe, le Nord-Ouest de la Russie et dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord et du Canada (Bouchet et al. 1999 ; Cochet 2004). 159 cours d’eau occupés par l’espèce en France où il reste environ 370 000 individus seulement. La Nouvelle-Aquitaine héberge quasiment 50 % de la population nationale au sein de 76 cours d’eau. Moins de 25 cours d’eau en France abritent des populations viables qui régressent. Deux noyaux géographiquement bien distincts sont présents en Nouvelle-Aquitaine, l’un en Limousin (ouest du massif central) et nord Dordogne, l’autre dans les Pyrénées-Atlantiques.